À bord de la moissonneuse-batteuse de Nicolas

Par un bel après-midi d'été, nous sommes allés à la rencontre de Nicolas Girault et de sa moissonneuse-batteuse, une Deutz-Fahr. Ce jour-là, il moissonnait près de Vouillé (86). Nous l'avons croisé par hasard en nous rendant sur Poitiers. Il nous a proposé de faire un tour à bord de sa moissonneuse-batteuse.

L'été rime avec vacances, chassés-croisés sur les routes, campings, etc. Pour d'autres, c'est la saison des moissons. Nicolas Girault et sa moissonneuse-batteuse de la marque Deutz-Fahr ne dérogeait donc pas à la règle ce vendredi 19 juillet, lorsque nous l'avons rencontré.

Nicolas Girault, un agriculteur protéiforme

Nicolas Girault, agriculteur de 34 ans, s'est installé en 2012. Au fur et à mesure, il a racheté différentes exploitations pour arriver à une seule exploitation comprenant 260 hectares. Depuis son installation, il est en agriculture de conservation des sols avec une partie en semis directs et une partie en semis simplifiés. Il a ainsi à peu près 120 hectares de cultures, notamment du blé et de l'orge, auxquelles il ajoute 80 hectares de luzerne et le reste en prairie.

Nicolas Girault - moissonneuse-batteuse
Nicolas Girault au volant de sa moissonneuse-batteuse

Cette dernière partie est valorisée par de la vente en foin pour des haras. Nicolas Girault élève aussi des bovins et pratique la vente directe de viande parthenaises. En parallèle, il effectue « une activité de prestation de services divers et variés, notamment moisson, mini-pelle ou encore du transport ».

La moissonneuse-batteuse, une Deutz-Fahr

« J'ai acheté la moissonneuse-batteuse à l'automne 2015 pour l'avoir à l'été 2016. Elle est venue en remplacement d'une vieille 4075 et d'une 4060 pour avoir une offre de battage en entreprise. » Avec cette C7206 T5, Nicolas Girault moissonne à peu près trois cents hectares par an. Il ne fait que du battage l'été, exit le maïs, même s'il fait « un petit peu de tournesols mais c'est marginal ».

moissonneuse-batteuse
La moissonneuse-batteuse de Nicolas Girault est une Deutz-Fahr C7206 T5

« L'avantage de cette machine est qu'elle est simple », avoue l'agriculteur. « Il y a quelques points un peu légers mais quand on la connaît, on y remédie facilement. » Côté consommation de gazole, la machine est aussi très sobre, aux dire de son propriétaire. Le passage du broyeur au non broyeur est simple. « Le système est moins archaïque. »

Sur son exploitation, Nicolas Girault aura récolté 45 quintaux pour les orges, entre 42 et 82 quintaux pour les blés et entre 15 et 30 quintaux pour les colzas. Il avoue que cette année, les récoltes ne sont pas au beau fixe.

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Frédéric Mineur
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