Le jeudi 31 mars 2022, Camille, Pauline, Aisha et Anaïs, du projet Escapade, ont organisé un vide grenier à la Maison des Étudiants de Poitiers. Elles ont récolté des fonds pour l'association Un Hôpital Pour les Enfants. À cette occasion, Gilles Kéo, son directeur, avait fait le déplacement.
« Dans le cadre de nos études, nous devions réaliser un projet alors nous avons décidé d'aider l'association Un Hôpital Pour les Enfants. C'était pour nous la meilleure cause que nous pouvions défendre. C'est comme ça que nous avons contacté Gilles Kéo, le directeur de l'association. » (Camille, Pauline, Aisha et Anaïs du projet Escapade)
Une seconde journée de mobilisation pour Escapade
En décembre 2021, nous avions rencontré Camille, Pauline, Aisha et Anaïs, quatre étudiantes en 3e année de Licence de Biologie-Santé à la Faculté des Sciences Fondamentales et Appliquées de l'Université de Poitiers. Elles ont emballé les cadeaux de Noël pour récolter des fonds pour l'association Un Hôpital Pour les Enfants au magasin Casa, situé sur la zone Grand Large à Poitiers, ainsi qu'à l'ancien palais de justice. Pour la seconde journée d'action, elles ont organisé un vide grenier à la Maison des Étudiants de Poitiers. « Tout le monde peut venir, même si nous avons fait de la communication majoritairement auprès des étudiants », précise Camille.
Gilles Kéo présente l'association Un Hôpital Pour les Enfants
« Nous sommes là pour améliorer les conditions d'accueil et de vie des enfants hospitalisés et de leurs familles, en collaboration avec les soignants », explique Gille Kéo, directeur de l'association Un Hôpital Pour les Enfants, créée en 1993, au sein du CHU de Poitiers. Il souligne également le caractère unique en France de la structure qui est « reconnue par tous les hôpitaux de France comme un exemple à suivre ». Ce sont des personnels hospitaliers qui sont à l'initiative de l'association et aujourd'hui elle compte six salariés et quatre-vingts bénévoles « qui viennent soutenir l'action des professionnels au quotidien auprès des enfants et des familles ». Il faut noter que les parents sont aussi affectés par l'état de santé de leur enfant. Même si le quotidien est fortement impacté, il ne faut pas oublier que l'enfant a toujours envie de rire, de jouer de s'amuser. Gilles Kéo souligne l'importance de « mettre de l'ordinaire dans un contexte qui ne l'est pas. Ainsi au-delà du jeu ou de l'activité, qui va être faite, c'est un moyen de créer un lien avec la personne ».
Des profils de bénévoles spécifiques
« Ne rentre pas qui veut comme bénévole à l'association Un Hôpital Pour les Enfants car l'idée n'est pas de venir se réchauffer au malheur des enfants. Il n'est pas question que les bénévoles se mettent en avant à travers leur action pour l'association », précise Gilles Kéo, en expliquant que la contrainte est cependant forte : il faut avoir tous ses vaccins à jour pour pouvoir intervenir à l'hôpital et présenter un casier judiciaire vierge. « L'idée n'est pas non plus de surinfecter les enfants. » Quant à lui, le personnel de l'association a une formation d'éducateur ou d'accompagnant social car « c'est important d'avoir des professionnels qui ont la bonne formation pour accompagner les enfants et leurs familles en fonction des situations parfois compliquées à gérer ».
L'organisation du vide-grenier
« Pour organiser le vide-grenier, nous avons fait un appel aux dons au sein de l'université », déclare Aisha. Pendant trois semaines, les quatre étudiantes se sont installées au niveau du container non loin du restaurant universitaire Rabelais. Il s'agissait de récolter alors des objets en bon état qui peuvent servir aux autres étudiants ou au personnel. Elles avaient également installé une boîte de dépôt à la Maison des Étudiants. L'évènement s'inscrit dans la semaine étudiante de l'écologie et de la solidarité. « Ça aide les enfants et c'est solidaire », résume Aisha. Pour communiquer, elles ont utilisé Tik Tok, Instagram, Facebook et ont envoyé des mails aux étudiants. Elles ont également distribué des flyers et posé des affiches sur le campus et en ville. « Les gens qui sont venus déposer des objets étaient ravis d'aider », conclut Camille.
Le vide-grenier s'est tenu de 11h à 18h30. Des bénévoles de l'association Un Hôpital Pour les Enfants étaient également présents pour parler de leurs actions. « C'est pas tant le montant qui va être collecté mais le geste de donner qui va être important », précise Gilles Kéo. Il trouve formidable que les quatre étudiantes, Aicha, Anaïs, Camille et Pauline, soient sensibilisées à une cause comme celle de l'association.
Il est possible de retrouver notre article sur Escapade écrit en décembre dernier.