Explore Poitiers a rencontré Maëlig Guerniou, étudiante à l'IAE de Poitiers. Durant le confinement, elle a créé sa micro-entreprise de vente de bijoux.
Maëlig Guerniou est étudiante en troisième année de gestion à l'IAE de Poitiers. En parallèle de ses études, elle a ouvert son entreprise individuelle de création et de vente de bijoux en juillet 2021. Elle aimerait développer son entreprise à l'avenir.
Tout part d'une idée
« Pendant le confinement, j'étais avec une amie et on s'est dit : On s'ennuie, qu'est-ce qu'on fait ? », déclare Maëlig Guerniou. C'est alors que les deux étudiantes ont eu l'idée d'ouvrir leur boîte, faute de trouver une activité du fait du confinement. Elles ont alors réfléchi à leur futur projet et ont eu l'idée de confectionner et de vendre des bijoux fleuris. L'entrepreneuriat, l'étudiante connaît, puisque son père est lui-même entrepreneur. C'est tout naturellement qu'elle a souhaité se lancer à son tour. « Depuis toute petite, j'ai fait les foires avec mes parents. »
La création des bijoux
« Je dispose dans un moule de la résine, que je fais chauffer à l'UV. Je prends une vraie fleur, colorée ou non, que je pose sur cette première couche. Je rajoute une couche de résine. Une fois l'ensemble séché, je le polis, de manière à enlever les imperfections », explique Maëlig Guerniou. Pour la chaîne, elle utilise de l'acier inoxydable, de manière à limiter les allergies et assurer une pérennité au bijou. Pour l'heure, elle réalise des colliers et des chaînes. Ce n'est qu'à la commande qu'elle finalise les bijoux. Cela lui prend une heure. « Je ponce le contour et je remets de la résine. » Pour faire sécher la résine, elle a détourné une machine qui lui sert pour les ongles. « Le temps de séchage est extrêment rapide », précise-t-elle.
« J'aime le côté relationnel et le fait d'entreprendre et de développer une activité." Son amie ayant laissé l'aventure, faute de temps, c'est seule qu'elle a ouvert la micro-entreprise en juillet 2021.
Vous pouvez retrouver Maëlig Guerniou sur Instagram et Facebook.